Jukka Kettunen
Disappearance of the queen
Jukka Kettunen
Peinture - 70 x 60 x 5 cm Peinture - 27.6 x 23.6 x 2 inch
2 732 $US
The quiet botanist
Jukka Kettunen
Peinture - 120 x 90 x 5 cm Peinture - 47.2 x 35.4 x 2 inch
5 470 $US
The less I know the better
Jukka Kettunen
Édition - 59 x 42 x 1 cm Édition - 23.2 x 16.5 x 0.4 inch
342 $US
Biographie
L'artiste finlandais Jukka Kettunen puise ses influences dans l'histoire, la culture et la nature. Après avoir quitté Helsinki pour Londres en 1989, il a étudié l'art à Central St Martins. Il a ensuite poursuivi une carrière réussie dans la publicité en tant que directeur artistique et créatif à Londres et à Hong Kong. Cependant, sa passion pour la peinture et la gravure est toujours restée forte. Il a exposé ses œuvres dans de nombreux endroits, notamment dans le légendaire espace d'art londonien The Foundry. Il vit et travaille à Londres.
Connu auparavant comme un artiste abstrait, le travail actuel de Jukka est plus figuratif, il prend des sujets traditionnels et leur donne une narration moderne. Il utilise une grande variété de supports : de la peinture acrylique au pochoir, en passant par la peinture au pistolet et les transferts d'images. Il recherche constamment de nouvelles techniques pour créer de multiples couches et textures. Ces innovations permanentes, combinées à son amour des beaux-arts traditionnels et des designs scandinaves modernistes, aboutissent à un ensemble d'œuvres très expressives et magnifiques.
Jukka explique ici le processus qui sous-tend ses œuvres originales : "Je commence par photographier un simple détail - un visage, un geste de la main, un symbole - qui a été "façonné" au fil des ans. Ce détail constituera le point central de l'œuvre. Ensuite, j'accumule et je mélange plusieurs images de différents artistes en ajoutant des détails d'autres œuvres que j'ai capturées au fil des ans.
Ensuite, je procède à un "collage" numérique de ces éléments et je les transfère sur la toile en utilisant différents supports tels que l'impression, la peinture et le crayon. C'est l'étape la plus difficile, mais aussi la plus gratifiante. Il est impossible de savoir si le transfert réussira et quelle proportion de l'image originale sera conservée. Parfois, le transfert se perd complètement et pourtant, même lorsque cela se produit, il m'arrive de prendre ces nouvelles images et textures et de travailler avec elles. Après tout, il s'agit là aussi d'une simple continuation de l'évolution de l'œuvre d'art.
Enfin, une fois l'image transférée, je commence à peindre. J'utilise des couches de gesso, de peinture acrylique, d'encre d'imprimante, de peinture en aérosol et différents glacis - mat, satiné, brillant - qui jouent tous un rôle important dans mon travail. Je peins, dessine, ponce, gratte et utilise des pochoirs. Il se peut que je photographie à nouveau l'image. Je peux la modifier numériquement et la transférer à nouveau sur la toile, et ce plusieurs fois.
Il s'agit d'un processus totalement spontané. Je ne fais aucun croquis préliminaire. Je ne suis aucune directive préconçue. L'art évolue au fil du temps de manière aléatoire - parfois subtile, parfois dramatique. L'essence de cette fusion et de cette reformation est au cœur de mon travail. Ce qu'il est aujourd'hui peut changer demain. Mais c'est là l'effet de la fonte et de la reformation sans fin du temps.
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