Lisbeth Buonanno

La peinture est une affaire d’émotions et de partages. Elle doit susciter une histoire qu’on raconte. Elle ne doit pas laisser le regard du spectateur impassible.  « Capter un instant de vie » est pour moi, pouvoir toucher l’émotion, le regard de celui qui prend le temps de s’arrêter et de rentrer dans l’oeuvre. C’est en partie ce en quoi ma création est destinée : à l’évocation d’images particulières, intimistes, décalées, hors du temps, mais aussi intemporelles parce qu’elles font partie de notre imaginaire collectif.  Point de belles phrases ou grandes théories, mais des sensations simples, des instantanés dans lesquels nous nous retrouvons. 

Ces instantanés narratifs permettent à chacun de dessiner sa propre histoire, ou interprétation, on se la raconte et a chaque fois elle prend une couleur différente, une résonance singulière propre à chacun. Les personnages de mes toiles évoluent dans des petits théâtres de poche confidentiels, c’est une réalité que je ressens : attente, espoir, drame, vanité, innocence perdue… Cette réalité prend vie dans la « pénombre des âmes » de mes personnages, avec comme décor le charme et le mélange désuet des genres et des références contradictoires. Je veux rester libre dans mes choix concernant les thèmes que j’aborde ainsi que dans mon processus de réalisation. J’avoue que mes créations ont une part de mystère, elle naissent de plusieurs facteurs émotionnels pas toujours définis ou conscients, d’où l’éclectisme des sujets. Pour autant, cette part de mystère me convient :  est-il nécessaire de tout expliquer, de donner une signification à chaque chose, de réduire une oeuvre à une finalité explicable ? Rester authentique, fidèle à mes conceptions, au risque d'être refusée sur certains salons d’art, c’est mon parcours de vie d’artiste.

Inspirations :

Je me déplace dans tous les univers qui m’attirent, ils sont pluriels et disparates : les grosses machines, les rondeurs industrielles, la délicatesse, l’intimité… Mes sources d’inspiration prennent vie avec le 7e art, le réalisme américain, Internet, les publicités, les peintres au fil des siècles, les photographies, vous, les autres, l’actualité…  Tout ce qui me touche. 

Techniques :

Avec le temps et sous l’enseignement précieux de Mr. de Pracontal, mon regard s’est aiguisé, ma vision enrichie. J’ai appris à rentrer dans le sujet et « qu’il me parle » dixit M. de Pracontal. Un fil conducteur relie toutes mes toiles entre elles : la dimension dicible de la réalité, avec la lumière comme facteur primordial dans mon processus de création. Je ne cherche plus le beau à tout prix ou l’esthétique condescendante, mais plutôt à être vraie, à peindre sans artifices ou procédés techniques, à me rapprocher de la réalité. L’utilisation plus fine de médiums et vernis concoctés d’après les recettes des anciens, ont rendu plus riche la texture et la touche sur mes toiles. J’oppose des registres couvrants, à des registres transparents : du clair sur du moins clair, du flou à un trait précis… Je tends de plus en plus vers une économie de moyens, le procédé passant après la technique. J’évite « d’écrire » un tableau, mais tout au contraire, je m’efforce de le construire pour me consacrer exclusivement aux rapports de force en présence, hiérarchie des contrastes, des demi-teintes… qui est un processus particulièrement délicat et la grâce n’est pas toujours au rendez-vous. Cependant, mes maladresses et mes réussites témoignent de mon authenticité.

Professeurs :

Malcolm de Chazal peintre naïf et écrivain de l’Ile Maurice. J’ai été son unique élève.
Xu Ren Long  calligraphe et peintre de Chine Populaire. 
Patrice de Pracontal auteur de Lumière Matière et Pigments.

Collections Privées :

Banque de France
La Bnp Paribas Private-Bank m’a mandatée pour mettre en avant le savoir-faire et le patrimoine français avec la réalisation de costumes historiques de cours et la tenue d’une exposition de peinture pendant une année au sein de la Banque (Boulevard Malesherbes).

Récompenses :

Prix UNIVERSDESARTS (Espcace Landowski)
Second Prix (Espace Landowski) au Salon de la Société des Beaux-Arts de Boulogne Billancourt
Prix du Public  Mairie du XVe
Artiste invitée à la Mairie du XVe
2ème Prix Stanley Chartered Bank
Ventes aux Enchères :
Cheveaux-Légers
Drouot
Art Curial

Galeries :

DDG Ile-Saint-Louis, Paris
Fawaziah Art Gallery, Singapore
Opera Gallery, Singapore

Salons d’Art :

Salon Abordable, GMAC, Arthome, Métamorphose, Foire Internationale d’Art Guangdong, RPC. Metropolitan Ho ChiMinh, Vietnam,  Artiste Invitée Planète Oxygène, Ferrières en Gâtinais…

Couvertures romans : 

« Des Adieux et des Femmes » de Joaquin Scalbert
« L’Obélisque du Calife »  de Mohammed Ennaji

Scénographies :

Toiles XXL pour le Printemps Musical des Alizés et le Festival Printemps culturel du Haouz  organisé par la la Fondation Rhamna Benguérir, Maroc